Dialoguer avec les acteurs du renouvellement de l’exposition à Boréalis: Marie-Claude et Karine

Comme dirait le directeur du musée, Romain Nombret : « Renouveler une exposition permanente, c’est quelque chose d’exceptionnel qui n’arrive qu’une seule fois dans une carrière ! »

Pour souligner l’ampleur que représentent ces quatre années de travail en amont et ces 9 mois de rénovation de Boréalis, on vous propose une série de rencontres avec les personnes qui œuvrent en coulisses.

Aujourd’hui, on vous présente Marie-Claude, responsable des expositions et des projets, et Karine, chargée de projets.

Source : Le papier, 2000 ans d’histoire et de savoir-faire, Lucien X. Polastron, Éditions Imprimerie nationale

Q : Quel est ton parcours professionnel en bref ?

Marie-Claude : Après avoir complété une maîtrise en muséologie, j’ai travaillé dans plusieurs musées montréalais en tant que chargée de projets auprès des collections et à la création d’une exposition virtuelle.

Karine : Baccalauréat en archéologie. Technicienne de fouilles pendant quelques années. Maîtrise en muséologie avec pour sujet la médiation dans un contexte de fouilles archéologiques ouvertes au public. Je travaille dans les musées depuis (direction/expositions).

Q : Quel est ton rôle principal dans le renouvellement de l’exposition ?

Marie-Claude : Transmettre la vision du projet à l’ensemble des personnes impliquées et m’assurer que chacune des décisions qui sont prises respecte nos intentions globales. En plus d’une variété de tâches comme engager les différents fournisseurs, superviser l’échéancier et approuver les contenus finaux.

Karine : Je me vois comme celle qui veille à ce que les différentes étapes du processus avancent et aboutissent en mettant la main à la pâte au besoin. Je défriche parfois de nouveaux chemins pour tenter de trouver l’information manquante ou la bonne personne qui nous permettra d’avancer dans le projet. Ultimement, je suis au service de l’exposition et de la vision que l’équipe du musée en a.

Q : Depuis combien de temps travailles-tu sur cette nouvelle exposition ?

Marie-Claude : 3 ans, dès le premier jour de mon arrivée chez Culture Trois-Rivières !

Karine : 21 mois

Q : Quel a été ton plus grand défi dans ce projet jusqu’à maintenant ?

Marie-Claude : Coordonner de multiples fournisseurs et s’assurer que tout avance en parallèle, tout en réagissant aux imprévus.

Karine : Le plus grand défi est de ne pas avoir de boule de cristal : il est souvent difficile de voir venir d’avance tous les imprévus qui se présenteront à nous. Gérer les imprévus est une chose, mais gérer le sentiment d’échec de ne pas avoir vu venir le coup en est une autre.

Q : Qu’est-ce qui te rend le plus fier.e jusqu’à maintenant ?

Marie-Claude : Voir l’ensemble se matérialiser dans le musée et les bons commentaires que nous avons reçus jusqu’à présent sur la qualité du scénario et des contenus.

Karine : De donner un souffle nouveau aux témoignages de la collection de Boréalis et de faire vivre l’ancienne usine de filtration d’eau autrement : chaque recoin du lieu sera habité et vivant.